LA MEDECINE CHINOISE POUR FAVORISER LA FERTILITE
La fertilité correspond à la capacité pour un couple de concevoir et débuter une grossesse. Si, en dépit du désir à avoir des enfants, une grossesse ne survient pas après un an de rapports sexuels réguliers et non protégés, on parle d’infertilité. La fertilité d’un couple dépend de la fécondité de ses deux partenaires
Environ 15 % des couples d’Europe centrale ne parviennent pas à avoir un enfant après un an de tentatives sans contraception. L’infertilité peut être d’origine féminine, masculine ou mixte. Dans certains cas, le bilan d’infertilité du couple est normal et on parle alors d’une infertilité inexpliquée.
Du point de vue de la médecine chinoise, l'infertilité apparaît quand il existe une perturbation de l'équilibre vital accompagnée d'un blocage de l'énergie Qi et du flux circulatoire sanguin. L'acupuncture restaure la fertilité en régulant les déséquilibres hormonaux et en soulageant le stress.
L'infertilité féminine
Le cycle menstruel
Le Yin et le Yang
Les reins, considérés comme étant la racine de l’essence prénatale et du Qi originel, jouent un rôle précis dans le cycle de reproduction et dans la régularisation du cycle menstruel. En effet, le rein est à la fois la source d’eau (Yin) et de feu (Yang), deux énergies qui influent sur l’utérus. D’un côté, le sang menstruel provient du Yin rénal.
Environ 15 % des couples d’Europe centrale ne parviennent pas à avoir un enfant après un an de tentatives sans contraception. L’infertilité peut être d’origine féminine, masculine ou mixte. Dans certains cas, le bilan d’infertilité du couple est normal et on parle alors d’une infertilité inexpliquée.
Du point de vue de la médecine chinoise, l'infertilité apparaît quand il existe une perturbation de l'équilibre vital accompagnée d'un blocage de l'énergie Qi et du flux circulatoire sanguin. L'acupuncture restaure la fertilité en régulant les déséquilibres hormonaux et en soulageant le stress.
Au cours du cycle, le Yin et le Yang ne cessent de se modifier. Pendant la phase post-menstruelle, la force du Yin se développe en même temps que la membrane utérine. Pendant la phase prémenstruelle (après l’ovulation), le Yang augmente continuellement jusqu’aux règles. Les troubles de transformation ou les déséquilibres entre le Ying et le Yang provoquent très souvent des troubles menstruels. Par conséquent, dans le traitement de l’infertilité féminine, le thérapeute doit tenir compte de la phase du cycle dans laquelle la patiente se trouve, afin de tonifier le Yin ou respectivement réchauffer le Yang. Le but est de normaliser le cycle menstruel de la patiente, d’améliorer la qualité de ses ovules, sa circulation sanguine et la construction de sa muqueuse utérine. Tous ces élément constituent et favorisent la base d’une procréation naturelle.
Le Qi et la circulation sanguine
Le Qi et la circulation du sang jouent également un rôle important dans le traitement de l’infertilité. Une carence en Qi et/ou une carence sanguine peuvent provoquer des menstruations faibles, des retards de menstruation ou des aménorrhées. La stagnation du Qi entraîne non seulement le syndrome prémenstruel, mais directement l’infertilité. La congestion est également une cause fréquente de troubles menstruels et d’infertilité.
La température du corps
La différenciation des syndromes de la chaleur et du froid est également très importante dans le traitement de l’infertilité. La chaleur du sang est la cause la plus fréquente d’une menstruation prématurée et de saignements menstruels abondants. Le froid, quant à lui, entraîne généralement des menstruations douloureuses.
L’acupuncture et la phytothérapie aident les patients à réguler leurs troubles de l’équilibre du Yin et du Yang, à réduire la stagnation du Qi, à éliminer la congestion sanguine et à enlever le froid du corps afin de « chauffer » l’utérus. Ainsi, en régulant et normalisant les troubles menstruels, la grossesse peut être faite dans de bonnes prédispositions.
Les troubles de la maturation folliculaire
Les œstrogènes sont les principales hormones sexuelles féminines. Leur concentration varie considérablement au cours du cycle menstruel. Le taux d’œstrogènes augmente jusqu’au milieu du cycle, stimulant ainsi l’ovulation. Puis, si la fécondation a lieu, il continue d’augmenter afin de soutenir la grossesse et de permettre la maturation du fœtus. Si l’ovule n’est pas fécondée, la concentration en œstrogènes diminue à nouveau.
L’hormone folliculo-stimulante (FSH) est une hormone gonadotrophine, c’est-à-dire qu’elle agit sur les ovaires et les testicules. Synthétisée par l’antéhypophyse, elle intervient chez la femme dans la maturation des follicules ovariens.
Du point de vue de la médecine conventionnelle, la phase post-menstruelle est la phase folliculaire au cours de laquelle le follicule se développe. Sous l’influence de l’hormone folliculo-stimulante (FSH), les taux d’estrogènes augmentent et l’endomètre se développe. Si les taux d’œstrogènes diminuent, la libération de la FSH augmente à nouveau. Lorsque les taux d’œstrogènes sont déficients et/ou lorsque le taux de FSH est augmenté, cela entraîne souvent des troubles de la maturation folliculaire. C’est une cause fréquente de l’infertilité féminine.
La thérapie hormonale provoque souvent des effets secondaires indésirables tant du point de vue physiologique que psychologique. La médecine traditionnelle chinoise propose une alternative. Selon elle, l’œstrogène appartient au Yin. En raison de la perte de sang au cours de la période menstruelle, le Yin est relativement « vidé ». Il est très important de le « nourrir » au cours de la phase post-menstruelle afin de laisser les ovules se développer et de créer un endomètre bien nourri. La recherche clinique montre que la méthode de tonification du Yin-rénal contribue non seulement à améliorer la maturation des ovules et la construction de la muqueuse utérine, mais aussi à augmenter la valeur des estrogènes et à normaliser la FSH, afin de bien préparer la fécondation et la nidation.
La faiblesse du corps jaune
Une cause importante des problèmes rencontrés pour concevoir et débuter une grossesse peut résider dans le fait que la muqueuse utérine n'est pas suffisamment préparée à la réception de l’embryon (nidation). La faiblesse du corps jaune (insuffisance lutéale) fait partie des diagnostics fréquents dans le traitement de l’infertilité.
Si les ovaires ne produisent pas assez de progestérone, c’est que le corps jaune n’est pas suffisamment formé. On parle alors de faiblesse du corps jaune ou d’insuffisance lutéale. La faiblesse du corps jaune provoque souvent des cycles irréguliers, en particulier une seconde phase de cycle raccourcie, ou des hémorragies. La faiblesse du corps jaune et le déficit en progestérone sont des causes fréquentes d’infertilité et de fausse couche.
Selon la médecine traditionnelle chinoise, la progestérone appartient au Yang. Le Yang-Qi monte dans la seconde moitié du cycle. Une augmentation trop faible de la température et/ou des variations trop importantes de la courbe de la température au cours de la seconde moitié du cycle indiquent non seulement un déficit en progestérone, mais aussi un déficit en Yang-rénal. Les patientes souffrant d’un tel déficit ont souvent le visage pâle, sont sensibles au froid et au vent, souffrent d’incontinence et ont généralement le pouls lent et faible.
Du point de vue de la MTC, le Yang-rénal réchauffe l’utérus. En tant que force énergétique, il influence profondément le processus de fécondation, de nidation et la croissance de l’embryon. Si le Yang rénal est déficient, il ne peut plus réchauffer l’utérus (« utérus froid ») et c’est une cause très fréquente de stérilité et de ralentissement de la croissance embryonnaire.
Afin de renforcer le Yang, les thérapeutes chinois traitent souvent à l’aide du moxa ou de la lampe à chaleur. La méthode de tonification du Yang-rénal aide la patiente à stabiliser l’augmentation de la température post-ovulation, à augmenter le faible niveau de progestérone et à chauffer l’utérus afin de bien préparer l’implantation de l’ovule fécondée et de favoriser sa maturation.
Le syndrome des ovaires polykystiques (PCOS)
Le syndrome des ovaires polykystiques (PCOS) est un trouble hormonal fréquent chez les femmes en âge de procréer. La maladie se caractérise souvent par de nombreux petits kystes dans les ovaires, appelés ovaires polycystiques. Le PCOS est souvent associé à des troubles du cycle ou à une aménorrhée. Environ 50% des femmes atteintes souffrent de surpoids.
Les causes du syndrome PCO ne sont pas tout à fait claires mais son évolution semble dépendre d’un changement hormonal. Chez les patientes atteintes du PCOS, l’hypophyse sécrète probablement plus d’hormone lutéinisante (LH) que d’hormone folliculo-stimulante (FSH). Ce déséquilibre stimule la formation d’hormones sexuelles mâles (androgènes) dans l’ovaire. Par la suite, elles se transforment en partie en œstrogènes dans le tissu adipeux.
Ainsi, les femmes atteintes du PCOS ont un taux d’œstrogènes constamment élevé. Cette concentration en œstrogènes est à l’origine de la diminution de la FSH et de la LH distribuées par le corps chez les femmes touchées. Il en résulte une boucle auto-amplificatrice.
La diminution de la concentration de la FSH perturbe la fonction ovarienne et provoque souvent des troubles de la maturation folliculaire et l’apparition de nombreux petits kystes dans les ovaires (ovaires polycystiques). Ainsi, l’ovulation se fait rare ou ne se produit même pas.
L’augmentation de la concentration androgénique (hyperandrogenémie) et l’élévation des taux d’œstrogènes entraînent différents symptômes du PCOS : troubles du cycle ou aménorrhée, hirsutisme, acné et infertilité. Une résistance à l’insuline est fréquemment retrouvée chez les patientes affectées par ce syndrome.
Selon la théorie de la MTC, le syndrome PCO est dû à des déséquilibres entre le Yin et le Yang. Au cours du cycle, le Yin et le Yang ne cessent de changer. Pendant la phase post-menstruelle, la force Yin se développe en même temps que la membrane utérine. Pendant la phase prémenstruelle (après l’ovulation), le Yang augmente continuellement jusqu’aux règles, la température du corps est alors supérieure à celle de la phase post-menstruelle. La théorie du Yin et du Yang représente la doctrine fondamentale de la médecine chinoise. Dans la MTC, la santé est considérée comme un équilibre harmonieux entre les deux. Les déséquilibres (déficit en Yin et/ou en Yang, excès en Yin et/ou Yang) entraînent très souvent des troubles menstruels voire l’infertilité. L’acupuncture et la phytothérapie aident les femmes avec le PCOS à rétablir l’équilibre de leur Yin et Yang. Cela aide les patientes à améliorer ou à guérir leur syndrome et à réaliser leur souhait d’avoir un enfant.
De plus, les femmes atteintes de ce syndrome présentent des facteurs de risque élevés pour d’éventuelles maladies futures telles que le diabète, la thyroïdite de Hashimoto et les maladies cardiovasculaires. Les règles rares peuvent augmenter quelque peu les risques de cancer de l’utérus, du sein et des ovaires au fil du temps. Le traitement de la médecine chinoise est donc efficace et judicieux, non seulement pour répondre au souhait d’avoir un enfant, mais aussi pour prévenir le risque de maladies.
La stérilité masculine
En médecine chinoise, le rein est la racine de l’essence prénatale et du Qi originel. Il contrôle notamment la reproduction, le développement et la maturation du système génital. La capacité de reproduction dépend donc de la présence abondante d’essences rénales. Le déficit en Qi (essence) des reins est la cause principale de l’infertilité masculine.
Des études cliniques ont démontré que les traitements MTC tonifiants pour les reins augmentent la densité du sperme chez les patients dont le nombre de spermatozoïdes est trop faible et améliorent également la qualité du sperme en termes de vitalité, de survie et de mobilité chez les patients dont les spermatozoïdes présentent un défaut de qualité. Les traitements réduisent également le taux de malformation du sperme chez les patients dont le sperme présente des formes souvent anormales.
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